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Loïc Villermain

« Il faut aimer la solitude pour être photographe », a dit Raymond Depardon. Et c'est ainsi qu'œuvre Loïc Villermain, seul, sans s'épancher longuement sur lui-même ou sur son travail. Ici, créer nait d'une nécessité qu'il assouvit, cela suffit. 

Issu d'une longue tradition familiale de photographes, fixer le réel se fait sans artifices, sans porter atteinte à l'original. Le sujet, les paysages sont ceux de toujours, mais ceux qu'on ne voit plus à force de trop les voir, parfois sublimés par le jet lumineux du light painting, rehaussant le détail de l'épreuve numérique. 

La particularité réside dans les teintes vives, méconnaissables. L'on dit que les daltoniens ne font pas la différence entre les couleurs, mais la font entre toutes les nuances. Il y a dans le travail de Loïc Villermain des nuances chatoyantes créant à elles seules un univers ésotérique conforté par un caractère hautement mystique.

 

Source : Journal DNA

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